Surveillance Taux D Iode

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Surveillance du taux d’iode


Suivant le régime alimentaire, l’activité physique, l’âge, les médicaments consommés ou encore l’état physiologique (femme enceinte …), la quantité d’Iode nécessaire pour le bon fonctionnement du corps varie. Il peut alors être intéressant de soigner son apport en Iode pour prévenir tout dysfonctionnement.





Chez certaines personnes, ou dans quelques situations particulières, il est important de surveiller le taux d’Iode, pour être certain que la quantité d’Iode apportée au corps est suffisante.



Les personnes suivantes doivent surveiller leur apport en Iode :



– Chez les femmes enceintes et allaitantes : tout manque d’iode peut occasionner un retard mental chez le bébé.



– Chez les femmes ménopausées car la glande thyroïde connaît très souvent des dérèglements à cette période. 1 femme sur 5 connaît entre 50 et 60 ans un dysfonctionnement thyroïdien, le plus souvent une hypothyroïdie.



– Chez les sportifs : ils semblent plus sensibles à une carence en iode, celle-ci étant peut-être due à une perte par la transpiration. Attention donc à la pratique d’une activité sportive lors de forte chaleur.



– Chez les nourrissons.



– Chez les adolescents car c’est une période de grand bouleversement hormonal, où la fonction thyroïdienne est fortement sollicitée.



– Chez le sujet âgé car la glande thyroïde vieillit elle aussi et les troubles deviennent plus fréquents après 60 ans.



– Dans les régions éloignées de la mer ou au contraire dans certains pays tels que le Japon où la consommation d’algues est très importante et peut occasionner un excès d’iode dans l’organisme, cause fréquente d’hyperthyroïdie.



– Dans les régimes hyposodés (les régimes sans sel).



– Chez les végétariens, car ils ne mangent pas de viande, de poissons et de laitage qui sont des sources importantes d’iode.



– Lors de la prise de médicaments tels que des anti-arythmiques (Amiodarone), du lithium (médicament du comportement), des produits de contraste, des désinfectants à base d’iode (Bétadine par exemple)… L’amiodarone (principe actif de la Cordarone) peut entraîner des anomalies thyroïdiennes : soit il y a une élévation franche de la TSH qui signe une hypothyroïdie (dans ce cas, le traitement peut être poursuivi en association d’une opothérapie substitutive à base de L-thyroxine, la TSH constituant un guide posologique), soit il y a un effondrement de la TSH ultrasensible qui permet d’affirmer qu’il s’agit d’une hyperthyroïdie (l’arrêt du traitement est alors impératif !).



– Chez les fumeurs car le tabac freine l’absorption de l’iode par l’organisme.



– Chez les sujets qui consomment de manière abondante des aliments dits « goitrogènes » c’est-à-dire qui peuvent provoquer l’apparition d’un goitre. C’est le cas du chou, du brocolis, du radis,… C’est une situation que l’on rencontre peu dans les pays industrialisés où l’alimentation est diversifiée, mais il existe encore des lieux dans le monde où le goitre est causé par un aliment de base.