Histoire de la vitamine K

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Histoire de la vitamine K


La vitamine K a été découverte … par hasard ! En effet, c’est lors de recherche sur le cholestérol que des chimistes danois trouvent cette vitamine, sans qui la coagulation sanguine était réduite. Le « K » vient du mot « Koagulation » en allemand.





Sa découverte tient au pur hasard … puisqu’elle fait suite à des recherches sur le cholestérol, dans la fin des années 1920, par des biochimistes danois, Henrick Dam et Schönheyder.



Ils soumettent des poulets à un régime pauvre en graisse, qui sont alors victimes d’hémorragies. S’apercevant que l’administration de lipides ou de vitamines déjà connues ne modifient en rien l’état de ces poulets, les chercheurs en concluent qu’il existe une substance, inconnue jusqu’alors, dont l’absence entraîne une tendance aux hémorragies.



Ils décident de donner à cette substance le nom de vitamine K, en référence au mot allemand « koagulation », de manière à montrer son rôle prépondérant dans la coagulation sanguine.



Une première vitamine K est isolée en 1936 par Dam et Almquist, de l’alfalfa ou luzerne. On lui donne le nom chimique de phytoménadione ou alpha-phylloquinone.

Elle est obtenue par synthèse par E.Doisy en 1939, c’est la vitamine K1.



Toujours en 1939, une deuxième vitamine K est mise en évidence. La vitamine K2 est isolée par Doisy et ses collaborateurs, de la farine de poisson dégraissée, humidifiée et abandonnée à la putréfaction. Sa synthèse en est réalisée par Mac Kee un peu plus tard.



Il s’avère que cette vitamine K2 est légèrement moins active que la vitamine K1 et n’a donc pas donné lieu à des applications pharmaceutiques.



Cependant, il faut attendre le milieu des années 50 pour que le rôle de la vitamine K soit clairement établi. Il apparaît alors que la synthèse de certains facteurs de la coagulation est dépendante de la vitamine K.