L’histoire de la vitamine C est liée à celle du scorbut, une maladie qui frappait les marins, par manque de produits frais dans l’alimentation. La substance a été isolée en 1928 dans le jus de citron, et nommée acide ascorbique.
Dès l’Antiquité, on note l’existence d’une très grave maladie, le scorbut, caractérisée par des douleurs osseuses, des hémorragies gingivales et une forte anémie.
Cette maladie touchait de préférence les marins, et de manière générale toute personne privée d’aliments frais pendant trop longtemps.
Au 18ème siècle (dans les années 1750), un médecin de la marine anglaise, James Lind démontre l’efficacité de quelques gouttes de jus d’orange ou de citron dans le traitement préventif et curatif du scorbut. Il suffisait que les marins en absorbent quotidiennement pour se protéger et ne plus souffrir de cette maladie.
Ce n’est qu’en 1928 qu’un biochimiste hongrois, Albert Szent Györgyi, isole une substance cristalline du jus de citron qu’il dénomma « acide ascorbique » en référence à ses effets bénéfiques sur le scorbut.
L’acide ascorbique est appelé de manière plus courante « vitamine C ».
Sa synthèse fut réalisée en 1933 par Reichstein et Haworth.
Il faut en outre rendre hommage à un chimiste américain, Linus Carl Pauling, double prix Nobel, à qui l’on doit l’essentiel de ce que l’on sait sur les vertus médicales de l’acide ascorbique.
Atteint d’un grave cancer et grand promoteur de la vitamine C, il n’hésita pas à en consommer de très fortes doses (plus de 10g/jour) afin de prouver l’efficacité de cette molécule.
Coïncidence ou pas, loin d’être emporté par la maladie en quelques mois comme le pronostiquaient ses médecins, il vécut jusqu’à l’âge de 90 ans….