Consommés en excès, comme c’est le cas dans nos sociétés occidentales, les omégas 6 déséquilibrent le ratio entre les omégas 3 et les omégas 6. Ce déséquilibre peut à terme provoquer des troubles importants : une baisse du système immunitaire et de la protection cardio-vasculaire.
Une consommation excessive d’acide gras oméga 6 peut empêcher le corps d’utiliser correctement les omégas 3. Ils peuvent notamment limiter la protection cardio-vasculaire dont sont garants les omégas 3. De plus ils peuvent provoquer de l’asthme et des maladies inflammatoires comme l’arthrite.
En grande quantité, les omégas 6 sont dangereux pour le corps, en plus de limiter l’actions des omégas 3, ils peuvent même être immunosuppresseurs, c’est-à-dire diminuer l’activité du système immunitaire.
Actuellement, on estime que le rapport oméga 6 / oméga 3 dans l’alimentation occidentale est complètement déséquilibré. La consommation de poisson diminue pendant que la consommation de produit riches en omégas 6 augmente fortement (huile de tournesol notamment, qui est très présente dans la plupart des plats préparés).
A cela il faut ajouter la production agricole intensive qui réduit la teneur en omégas 3 des oeufs, viandes et des légumes verts à feuille (comme la mâche).
A cause de tous ces facteurs, le ratio omégas 6 / omégas 3 est de 10/1 à 30/1 alors qu’il devrait être entre 1/1 et 4/1. Autant dire qu’une supplémentation en omégas 6 est totalement inutile dans la plupart des cas, l’apport alimentaire en omégas 6 étant largement suffisamment.