Equilibre Entre Omega 3 Omega 6

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Equilibre entre oméga 3 et oméga 6


De part nos modes de production et de consommation, l’équilibre entre les omégas 3 et les omégas 6, qui devrait être de 1 pour 1, est rompu. Nous consommons 10 fois trop d’omégas 6 et pas assez d’omégas 3, ce qui accroît les risques cardio-vasculaires ou inflammatoires.





Depuis 1 siècle, un déséquilibre entre les acides gras oméga 3 et 6 s’est installé dans l’alimentation des sociétés occidentales.



En effet, alors que le ratio entre ces deux familles d’acides gras devrait être de 1 pour 1, c’est-à-dire une quantité équivalente pour les deux, le ratio constaté est souvent de 1 pour 10, voire 1 pour 30 !!



Soit 10 à 30 fois moins d’omégas 3 que ce qui est conseillé !



Ce déséquilibre provient de nos modes alimentaires et du système de production intensif. Les huiles riches en oméga 3 se conservent mal, supportent peu la chaleur et rancissent si elles sont exposées à l’air et à la lumière. De ce fait, elles ont été peu à peu abandonnées pour des huiles plus stables.



Les procédés d’obtention des huiles courantes, à chaud et avec de nombreux filtrages, produits des huiles bien plus stables, mais aussi beaucoup moins riches en omégas 3, alors que leur teneur en oméga 6 restait plus importante.



Dans le même temps, la consommation de poisson a diminué, et la production de poisson d’élevage a augmenté. Ces poissons d’élevage sont naturellement moins riches en omégas 3, car les omégas 3 sont synthétisés par les poissons à partir des algues qu’ils consomment dans la nature. En élevage, ces algues ne font pas parties de leur alimentation, et donc leur teneur en oméga 3 diminue.



Il en est de même pour les légumes verts à feuille, la viande, les oeufs et le lait. Leur alimentation est de plus en plus standardisée et leur culture toujours plus intensive. Et bien entendu, la part de produits naturels riches en omégas 3 (lin et colza notamment) dans les aliments pour bétail ne cesse de baisser.



Ce déséquilibre nuit à l’utilisation des omégas 3 par le corps. En effet, les omégas 6 et 3 ont besoin d’autres micro-nutriments pour être utilisés par l’organisme de façon efficace. Les vitamines B3, B6, C et E sont utilisées pour les omégas 3 et 6, mais aussi le zinc et le magnésium. Avec un apport en oméga 6 trop important, ce sont ces omégas 6 qui vont surconsommer ces vitamines et minéraux, n’en laissant pas assez pour l’assimilation et l’utilisation des omégas 3.



In fine, ce déséquilibre entraîne les mêmes troubles qu’une carence en oméga 3 : troubles cardio-vasculaires, allergie, diminution du potentiel anti-inflammatoire



Ces troubles peuvent être accentués par l’alcool, mais aussi le tabac, le stress, ou des maladies comme le diabète.