Definition Vitamine E

Accueil > Vitamines > Vitamine E > Définition de la vitamine E



Définition de la vitamine E


La vitamine E, aussi appelée tocophérol, est une vitamine liposoluble, très peu produite par le corps, il faut donc l’apporter par l’alimentation. Elle est stockée dans le corps, et très sensible à la lumière.





Histoire de «l’invention» de la vitamine E, et définition.

Histoire de la découverte de la vitamine E :



La vitamine E fut découverte au début des années 20 par 2 chercheurs, Herbert Evans et Katharine Bishop. Leurs expériences sur les rats ont permis de mettre en évidence l’existence d’une substance liposoluble, qui s’avéra être un facteur de fécondité et un composé indispensable au bon développement du fœtus.



Ce n’est qu’en 1936 que le même Evans et son acolyte Emmerson l’isolent de l’huile de germe de blé et en définissent sa formule chimique.



Sa synthèse est réalisée par P.Karrer en 1938 qui lui donne le nom scientifique de tocophérol, dérivant des mots grecs « tocos »qui signifie « descendance » et « pherein », « porter ».

Définition de la vitamine E :



Il s’agit en fait d’un groupe de plusieurs composés apparentés, appelés tocophérols, et distingués entre eux par un préfixe de l’alphabet grec : alpha, béta, delta, gamma, … Les tocophérols ont une structure chimique semblable à celle des hormones sexuelles. Quel que soit le tocophérol, il s’agit d’un liquide huileux et jaune pâle.



Le plus connu et le plus utilisé, car le plus actif, parmi ces tocophérols est l’alpha-tocophérol.



La vitamine E est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses) et insoluble dans l’eau, résistante à la chaleur, à la lumière, aux acides et à l’oxydation de l’air, mais instable en présence d’oxygène et détruite par les rayons UV.



La vitamine E est peu synthétisée par l’organisme. Il est donc nécessaire d’en consommer quotidiennement par le biais de l’alimentation ou de la supplémentation.



Son absorption intestinale est de l’ordre de 50% aux doses thérapeutiques. Elle pénètre dans la circulation sanguine par l’intermédiaire du système lymphatique. Puis une fois dans le sang, elle se retrouve presque totalement liée aux béta-lipoprotéines (combinaison d’une protéine et d’un lipide) et est distribuée dans tous les tissus.



Elle est stockée surtout dans le muscle et le tissu adipeux, mais également dans le foie et certaines glandes endocrines.



En revanche, elle passe mal la barrière placentaire (1/5), les nouveaux-nés ont donc un taux sanguin de vitamine E très bas, d’autant plus s’ils sont nés de manière prématurée.



70% de la vitamine E est éliminée par voie hépatique, le reste étant transformé principalement en glycuronide et excrété par voie urinaire.