Definition Vitamine D

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Définition de la vitamine D


La vitamine D regroupe en réalité un ensemble de 5 vitamines D différentes, numérotées de 1 à 5. Ce sont des vitamines liposolubles, dont une petite partie est apportée par l’alimentation, le reste étant synthétisé par le corps à partir de la lumière.





Quand on parle de vitamine D, il s’agit en fait d’un groupe de stérols chimiquement distincts.



On connaît plusieurs vitamines D : les vitamines D1, D2, D3, D4 et D5, très voisines les unes des autres.



Mais les plus connues et utilisées sont : la vitamine D3 ou cholécalciférol (ou colécalciférol) et la vitamine D2 ou calciférol (ou ergocalciférol).



Les vitamines D sont peu répandues dans la nature et leur apport alimentaire joue, chez l’adulte, un rôle secondaire : seulement 20% environ de la quantité totale de vitamine D provient de l’alimentation.



L’essentiel de la vitamine D est issu de la production endogène (produite par le corps), d’origine cutanée. C’est pour cette raison que la vitamine D n’est pas à proprement parler une vitamine, même si on la classe dans cette catégorie. D’un point de vue fonctionnel, il s’agirait plutôt d’une hormone.



Ainsi, la vitamine D2 résulte de la transformation, par activation photochimique (avec l’aide de la lumière), de la provitamine D2 ou ergostérol, alcool composant l’ergot de seigle.



Et la vitamine D3, principale forme présente dans les cellules de notre organisme, est produite dans la peau par l’isomérisation du 7-8 déshydrocholestérol ou provitamine D (elle-même provenant de la déshydrogénation du cholestérol), sous l’action des rayons solaires ultra-violets.



La forme active de la vitamine D3, la 1,25-dihydroxycholécalciférol (ou calcitriol), est obtenue après 2 hydroxylations successives de la vitamine D3, une dans le foie, puis une deuxième dans le rein.



La vitamine D est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses) et thermostable (résistante à la chaleur). Elle est en revanche sensible à la lumière, aux acides, aux alcalis et à l’oxydation de l’air.



Absorbée dans l’intestin grêle de manière passive, elle rejoint la circulation générale par voie lymphatique, incorporée aux chylomicrons. Ses sites de stockage principaux sont : le foie, la peau, les reins, la rate, les muscles, le tissu adipeux et le sang.



L’élimination de la vitamine D se fait par voie fécale.



Pour résumer :

– 20% de la vitamine D provient de l’alimentation

– 80% est produite par le corps à partir de la lumière du soleil



Note : Il faut signaler que la peau ne peut fabriquer de vitamine D que lorsque la longueur d’onde des ultraviolets B est inférieure à 313 nanomètres. Or, la France ne reçoit pas de rayonnement inférieur à 313 nm entre novembre et février. Il convient donc durant cette période de prendre une supplémentation lorsqu’on est un sujet à risque.



En revanche, de mars à octobre, l’exposition solaire associée à l’apport alimentaire couvre suffisamment les besoins de l’organisme en vitamine D.