Certaines maladies entraînement une augmentation importante de la production d’hormones thyroïdiennes. Les conséquences peuvent alors être graves : arythmie cardiaque, perte de poids, faiblesse générale, …
L’hyperthyroïdie correspond à une production excessive d’hormones thyroïdiennes.
Elle peut dépendre d’un trouble purement thyroïdien : une thyroïdite (inflammation de la glande thyroïde) ou un adénome toxique se caractérisant par un hyperfonctionnement localisé….mais il peut aussi s’agir d’une anomalie du système régulateur.
Le trouble hyperthyroïdien le plus répandu est la maladie de Basedow. Cette maladie auto-immune se manifeste par une production d’anticorps qui reproduisent les effets de l’hormone TSH et entraîne ainsi la synthèse et la sécrétion de T3 et T4. Il en résulte une hypersécrétion des hormones thyroïdiennes.
La thyroïde est donc hyperactive de façon continuelle et ce malgré un faible taux de TSH.
La maladie de Basedow est caractérisée par un goitre diffus (augmentation du volume homogène de la glande thyroïde) associé à une exophtalmie (saillie excessive des yeux).
L’hyperthyroïdie se traduit de manière générale par une augmentation du métabolisme basal et donc une augmentation de la température corporelle (entraînant souvent des bouffées de chaleur), des pulsations cardiaques rapides et irrégulières, une augmentation de la nervosité, une perte pondérale malgré un apport alimentaire adéquat, une atrophie et une faiblesse musculaire, une déminéralisation squelettique, un tremblement des mains, une peau moite et chaude, des cheveux fins et cassants, des ongles mous, une légère diarrhée.
L’hyperthyroïdie se rencontre plus souvent chez la femme jeune, entre 20 et 50 ans. Le traitement consiste en l’ablation chirurgicale de la glande thyroïde ou en l’administration d’iode radioactif qui se fixe dans la glande thyroïde et détruit sélectivement les cellules les plus actives.